Rencontres Cinéma Latino

mercredi 18 mars 2009
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Dans cette rubrique "évènements" voici une page pour annoncer les Rencontres Cinéma Latino dans notre région

Suivent les évènements concernant Forcalquier, Digne et Manosque + les 2 éditos trouvés sur le catalogue du Site de l’ASPAS pour vous mettre l’eau à la bouche et vous inviter à visiter leur portail.

Lien vers le Site de l’ASPAS www.aspas-marseille.org dont voici le logo

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FORCALQUIER - Cinéma Le Bourguet
Mercredi 8 avril
18 h 30 Postales de Leningrado de Mariana Rondón (Venezuela, 2007)
Déguisements, cachettes et faux noms servent à l’héroïne et son cousin Teo pour réinventer la vie de leurs parents, guérilleros des années soixante au Venezuela. Film projeté aux Rencontres 2008.

MANOSQUE - Cinéma Le Lido
jeudi 9 avril
18 h 30 Postales de Leningrado de Mariana Rondón (Venezuela, 2007)

DIGNE - Ciné Toiles
Vendredi 10 avril
18 h 30 Bombón, el perro, de Carlos Sorín (Argentine, 2004)

Ci-dessous l’affiche de l’évènement Binary Data - 18.4 ko

Ci-dessous un extrait du catalogue avec les Editos de Hernan Harispe Président de l’ASPAS et de Diana et Atahualpa Lichy Directeurs artistiques des Rencontres

Pour le programme complet illustré (en format pdf / 2.2M.) catalogue -
trouvé sur le site de l’ASPAS www.aspas-marseille.org

Nous continuons, chargés de rêves

Depuis onze ans, nous faisons venir le cinéma sud-américain à Marseille et dans la région Paca, et nous voyageons du Mexique à l’Argentine, du Brésil au Pérou, en courts et longs métrages, qu’ils soient documentaires ou fictions.

Tous les réalisateurs, Jorge Sanjinés, Paul Leduc, Jorge Fons, Carlos Diegues, Marta Rodríguez ou Tizuka Yamazaki et d’autres, nous ont donné des grappes d’images créatrices de pensées, de débats et d’échanges…

Ces rencontres cinématographiques se doublent de leçons de cinéma, de forums, de fêtes, de musiques, à retrouver sur notre site Internet www.aspas-marseille.org

Onze ans d’une mémoire chargée de rêves, qui nous a aidés à affronter hivers et enfers. Les hivers, qui nous poussent à être solidaires de ceux qui sont abandonnés sur le bord du chemin, ici et là, au sud du Rio Grande. Et les enfers d’une crise qui frappe ceux qui travaillent, ceux qui pensent, créent et font des recherches, et qui pourtant résistent et continuent.

C’est pourquoi nous continuons, sous la direction artistique d’Atahualpa Lichy et avec l’aide généreuse d’une panoplie d’associations amies, des équipes de sous-titrage d’Euromed Management et de l’ASPAS. Un jury jeune désigne son film préféré et le jury officiel décerne le Colibri d’Or de cette compétition internationale. Le public, par ses votes, attribue aussi son prix. _ Ce cinéma latino-américain, cher à notre coeur, vient de recevoir à Berlin de grands prix : l’Ours d’Or pour le film de Claudia Llosa (Pérou) La Teta asustada (“Le sein effrayé”) et le Grand Prix du Jury ainsi que le prix Alfred Bauer pour Gigante (“Géant”) de Adriàn Biniez (Uruguay).

Ces 11es Rencontres se dérouleront du jeudi 26 mars au vendredi 3 avril 2009 à La Friche de La Belle de Mai, au CRDP, aux cinémas Madeleine et Variétés, sans oublier l’Academia del Tango Argentino.

Après Marseille, elles iront à Manosque, La Ciotat, Saint-Bonnet, et, nouveauté de cette année, à Forcalquier et Digne.
L’habituel accompagnement de livres et auteurs se trouve renforcé cette année par le partenariat principal de l’association Des auteurs aux lecteurs, qui organise, en prélude aux Rencontres du cinéma, le festival CoLibris, journées du livre latino-américain, du 19 au 21 mars.
La musique sera assurée par le groupe Liubila de Toulouse. Pour faire bonne figure dans la tempête de la crise, rien de mieux que l’humour, cette forme d’art qui permet d’affronter les difficultés et les peines de la vie.
C’est le thème de cet hommage cinématographique.

Ces 11es Rencontres présentent cette culture latino-américaine, qui possède une conception universaliste de l’art et n’envisage pas celui-ci comme une activité de production et encore moins comme un instrument de domination.
C’est un cinéma qui se penche et réfléchit sur la société et ses réactions, bien souvent douloureuses et violentes, un cinéma qui veut agir sur ce monde pour le transformer. Bref, un cinéma de mémoire et d’espérance.
Dans cette perspective, nous souhaitons que nos Rencontres représentent une contribution à Marseille 2013, capitale de la Culture.

La solidarité n’étant pas que culturelle, il y aura plusieurs buffets, dont les bénéfices iront intégralement à des communautés que nous soutenons dans différents pays de ce continent.
Pour ces Rencontres, notre Association est aidée par le Conseil Régional Paca, le Conseil Général, la Municipalité de Marseille. Nous leur exprimons toute notre gratitude.

L’ASPAS travaille la main dans la main avec l’association Des auteurs aux lecteurs, l’Espace Culture, l’association Libraires à Marseille, l’Academia del Tango Argentino, le FID, l’IUFM, le Centre de Documentation et Animation Tiers-Monde, ainsi qu’une quantité d’amis et de réseaux associatifs d’Amérique latine, de Marseille, de la région.
Telle est la base de notre existence, dans le passé et l’avenir.

À eux tous, aux amis, aux adhérents, aux membres du CA et du Bureau, un grand merci, car sans eux rien ne serait possible.
Nous adressons tout particulièrement de chaleureux remerciements à Carlos Sorín, ce géant du cinéma argentin… et mondial.
C’est un honneur de le compter parmi nous comme Président de ces 11es Rencontres, d’avoir ses films et ses leçons de cinéma !

Hernan Harispe Président de l’ASPAS.

Une cinématographie en effervescence

Cette année encore, le cinéma latino-américain a continué à progresser dans sa diffusion  : chaque mois plusieurs films sortent dans les salles françaises, dans les festivals internationaux, les marchés du film. Les mêmes qui, il y a encore peu d’années, refusaient de les voir, se précipitent pour ne pas rater un bon film latino-américain, quand ils ne les ont pas achetés sur scénario !

Ainsi, au Festival international du film de Berlin qui vient de terminer, s’il n’y avait que deux films latinoaméricains sur 26 en compétition, ils ont raflé les principaux Prix : L’Ours d’Or et le Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI) à La Teta asustada (Pérou), deuxième film de Claudia Llosa, l’Ours d’Argent et le Prix Alfred Bauer à Gigante (Uruguay), premier film d’Adrián Biniez. Ces films seront distribués à la rentrée en France. La créativité et l’originalité de l’écriture ont fait la différence et continuent d’être la signature de ce cinéma.

Les films sortent de plus en plus vite, ce qui veut dire que les manifestations de cinéma ont un apport substantiel dans la connaissance de cette production et dans la formation de spectateurs. Nous devons continuer à chercher de plus en plus pour découvrir les nouveaux auteurs qui seront les vedettes d’autres festivals avec leurs futurs films.

Cette année, nous découvrirons La Morenita, premier film du jeune Alan Jonsson, au langage rigoureux mais qui se veut pour un large public, prouvant que le Mexique reste un créateur cinématographique de premier plan.

Pour la première fois nous aurons un film de Porto Rico, Le Clown. Ce film, comme les productions qui se tournent actuellement au Nicaragua, au Costa Rica, au Guatemala, etc., augurent d’une production de cette partie de notre continent qui était très absente de la réalisation des longs métrages.

El Tinte de la Fama, autre première oeuvre, du Vénézuélien Alejandro Bellame, confirme ce que nous disions l’an dernier : le Venezuela cinématographique nous réserve de très bonnes surprises !

Le Brésil nous vient avec Chega de saudade, la dernière oeuvre de Laís Bodanzky de qui nous avions déjà montré le dur et beau Bicho de sete Cabezas. Un film où l’on voit qu’il n’y a pas d’âge pour le désir et la sensualité.

Cuba sera notre invitée pour la soirée de clôture. En effet nous présenterons le tout dernier film de Juan Carlos Tabío El Cuerno de la abundancia (Plaff !!, Fresa y chocolate, dont il était le coréalisateur), où il brosse avec un humour acide le portrait d’individus qu’un possible héritage transforme complètement.

Le “cône sud” sera, comme tous les ans, présent avec des oeuvres d’Andrés Wood, La Buena Vida et de Carlos Sorín La Ventana, qui sera notre Président cette année. Nous en profiterons pour présenter, dans notre rétrospective sur l’humour, deux de ses films : son premier chef-d’oeuvre La Película del Rey certainement un des films les plus justes et drôles sur les difficultés de faire un film, et Bombón, el perro.

Le documentaire nous apportera sa vision du monde d’aujourd’hui.
Les courts métrages, genre auquel nous tenons beaucoup, sont toujours là pour nous permettre de tâter le pouls des nouvelles générations. Cette année, le Venezuela, le Mexique, à nouveau Cuba, le Pérou, l’Argentine, le Paraguay, le Brésil nous confirment que nous aurons des films et des auteurs pour les années à venir.

Enfin, notre hommage rétrospectif consacré à l’humour, en ces temps un peu moroses, devrait combler de joie tous nos spectateurs. Nous pourrons ainsi voir, outre les oeuvres de Carlos Sorín, La Estratégia del Caracol de Sergio Cabrera, dont Gabriel García Marquez dit que c’est “le meilleur miroir de la Colombie de toute l’histoire de son cinéma”, et un autre chef-d’oeuvre, La Muerte de un burócrata du grand Tomas Gutierrez Aléa. Une attaque de la bureaucratie toujours aussi valable, ce qui prouve que si le cinéma est un art de l’observation, de la contestation, de la dénonciation, il ne réussit pas toujours à faire changer des habitudes enracinées dans nos gouvernements, même quand elles sont absurdes comme la bureaucratie.

Alors, pour ce “Printemps du Cinéma latino américain”, venez nombreux, prendre le plaisir de la découverte, de l’originalité, de l’humour et de l’amour !

Diana et Atahualpa Lichy Directeurs artistiques des Rencontres

Contact ASPAS

76 rue Perrin-Solliers, 13006 MARSEILLE
tél : 04 91 48 78 51 / aspasc@wanadoo.fr
www.aspas-marseille.org